Cet article a pour but d’aider les entreprises engagées dans le commerce international à éviter certains des erreurs d’import et leurs pièges les plus courants. Si vous avez des expériences dont d’autres pourraient bénéficier, merci de les partager avec nous afin qu’elles puissent être incluses ici.
Documents d’expédition
Les documents sont une source courante de retard et de frustration dans le domaine du commerce international (comme par exemple, les licences d’exportation chinoises). Bien que la plupart des processus d’expédition puissent en principe être exécutés sans documents complets et conformes, le dédouanement en France sera retardé jusqu’à ce que toutes les erreurs soient rectifiées si les informations sont manquantes ou inexactes.
Ne prenez pas pour acquis que les documents sont exacts à réception. Prenez l’habitude de vérifier que toutes les informations sont exactes et complètes au moment de leur première réception et de corriger immédiatement les inexactitudes, les informations manquantes ou toutes formes d’’erreurs lors de l’import. L’expédition internationale est simple et logique. Les documents le sont aussi. Si quelque chose ne va pas, c’est souvent lié a ces documents.
Vérifiez auprès du transitaire si vous devez fournir des documents originaux ou si une copie numérisée suffit. Pour le connaissement (B / L), notez que le destinataire devra présenter l’original du document au transitaire du lieu de destination pour prendre livraison de la cargaison. Convenez entre l’expéditeur et le destinataire quand et comment ces documents seront transférés de l’expéditeur au destinataire.
Qui fait quoi?
Il y a toujours sept étapes dans le processus de transport international, qui doivent être organisées et payées. Vous pouvez éviter les surprises négatives si vous vous assurez que vous avez clairement convenu de qui est responsable de quoi avant d’expédier les marchandises. Voir Les sept étapes de la navigation internationale pour mieux les connaitre. Rappelez-vous, les droits de douane ne font pas partie du processus d’expédition. Si les autorités de douanes en France perçoivent des droits, ces coûts sont pris en compte.
Essayez de parvenir à un accord commercial entre le vendeur et l’acheteur au début du processus, lequel répondra au minimum aux questions suivantes:
Qui est responsable de payer telle partie du processus d’expédition?
Qui contracte le transitaire?
Où se trouvent exactement l’origine et la destination (adresse, coordonnées)?
Quelle est la cargaison (mesures, poids, contenu)?
Quand la cargaison est-elle prête (se reporter à la date de préparation de la cargaison)?
Que se passe-t-il si cette date n’est pas respectée?
Pour renseigner les documents de qui est responsable, de quelle partie du processus d’expédition, essayez d’utiliser les Incoterms normalisés au niveau mondial. Cela minimisera ainsi ulterieurement toutes erreurs d’interprétation dans le processus.
Les erreurs relatives aux frais locaux
Ne laissez pas les charges locales vous surprendre. Trop souvent, les expéditeurs et les destinataires se concentrent exclusivement sur les frais de transport pour estimer le coût des envois internationaux. Il y a toujours des frais locaux à la fois d’origine et de destination pour la manutention de la cargaison.
Combien de transitaires?
Limitez le nombre de prestataires de transport que vous avez dans le processus logistique de bout en bout. En règle générale, il serait avantageux de ne faire appel qu’à un seul transitaire afin d’avoir un seul interlocuteur et de réduire ainsi le risque de litiges entre prestataires logistiques en cas de problème lors du transfert.
Les suppléments
Pour le transport que vous réservez sur Transporteca, les suppléments sont inclus dans le prix que vous payez lorsque vous confirmez votre réservation.
Si vous réservez directement avec un transitaire ou si vous devez payer les frais d’origine ou de destination séparément, attendez-vous à ce que des frais supplémentaires soient ajoutés à la facture finale. Vous devez comprendre toutes les surcharges perçues et ne pas hésiter à demander des éclaircissements, mais également vous rendre compte que les transitaires ne seront pas susceptibles de libérer votre cargaison avant que tous les paiements en retard aient été réglés. En savoir plus sur les tarifs ici.
Les virements bancaires
Le retard dans les virements bancaires internationaux retardera souvent le processus d’expédition. À moins d’une relation de crédit établie entre l’expéditeur et le destinataire, le vendeur n’envoie normalement pas les marchandises tant que l’acheteur n’a pas effectué le paiement.
Des détails précis sont nécessaires pour les virements bancaires internationaux, alors assurez-vous que tous les détails sont complets et dans un format qui peut être utilisé dans le système bancaire électronique, le cas échéant. N’oubliez pas que les formats d’adresse diffèrent d’un pays à l’autre. En cas de doute, demandez plutôt au vendeur quel format est nécessaire pour réussir le transfert. Si la banque destinataire n’accepte pas les détails du virement, cela peut prendre jusqu’à 10 jours avant que l’acheteur en soit averti.
Les Codes HS
Les codes SH servent à classer les droits de douane sur les produits faisant l’objet d’échanges internationaux. Une erreur de code SH peut retarder gravement votre expédition en cas de contrôle douanier. En outre, un code SH avec des erreurs peut générer sur vos marchandises des droits de douane plus élevés que ce qui est réellement requis.Pour réduire ce risque, demandez au transitaire ou au courtier en douane de classer vos marchandises en fonction d’une description précise de la cargaison fournie par l’expéditeur, puis de faire inscrire le code SH sur le connaissement.
L’assurance des marchandises
L’assurance du fret peut normalement être souscrite directement auprès du transitaire ou d’une compagnie d’assurance de fret indépendante.